Voilà plusieurs jours que la guerre est en Ukraine, s’entrechoquant dans les nouvelles toujours plus lourdes, qui nous touchent au cœur…

L’impuissance, on ne l’a peut-être jamais autant ressenti. Nos petits actes de paix autour de nous semblent bien dérisoires…

Pourtant, on sait qu’il faut continuer, encore, à aimer, à espérer, à partager, à écouter, à être avec ceux qui sont près et ceux qui sont loin, ceux qui pleurent et ceux qui rient, ceux qui désespèrent et ceux qui œuvrent chaque jour pour un monde meilleur, sans se décourager (ou parfois, mais pas longtemps…).

Les sentiments s’entrechoquent au creux du cœur.

Le ciel s’inonde de lumière.

Les mots ne suffisent pas.

Alors, j’ai sorti mes crayons, et j’ai dessiné. Une photo qui montrait la désolation, où j’ai mis des couleurs, de la douceur, celle que je souhaite à ceux qui sont là-bas.

Un peu de printemps qui revient.

Petit acte dérisoire, pourtant aussi important que tous les autres.

Un petit acte qui va se tisser avec d’autres petits actes pour, peut-être, quelque chose de plus grand.

Qui arrive à contretemps, parce que les autres petits actes pour ceux qui sont près ou ceux qui sont loin ne laissent pas beaucoup de place.

Qui arrive à temps, peut-être, pour dire qu’on pense toujours à tous ceux qui sont pris dans la guerre, la détresse, la solitude, la peur…

Petit acte d’espérance.

Parce que c’est ce dont on a le plus besoin.

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