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Mes chroniques lecture

Violette Hurlevent et le Jardin Sauvage – Paul Martin, J-B Bourgeois

Il y a des livres magiques. Violette Hurlevent en fait partie.

C’est un livre qui a la magie de l’enfance, celle des « on dirait que je serais… » et des grandes aventures à la recherche d’un caillou qui parle, un bâton à la main, un gros chien en guise de monture…

La magie des illustrations aussi… Elles sont magnifiques : chaque page est une petite merveille de détails, de poésie, de composition… jamais aucune routine, on alterne entre des doubles-pages, des marges qui mangent le texte, de beaux dessins en regard d’une page pleine de texte, une branche qui traverse les deux pages…

Magie de l’histoire surtout, qui mêle le rêve et la réalité, le conte et les drames de la vie…

Mais commençons par le commencement. Le tout début de l’histoire…

Au tout début de l’histoire, Violette vient d’emménager dans la vieille maison de sa famille, avec sa maman et son petit frère. Cette maison, elle ne l’aime pas, son jardin en pagaille non plus. Et puis, elle en veut à tout le monde, surtout à son père sans doute, à cause de qui ils ont dû s’enfuir tous les trois. Un père qui lui fait très peur, et qui surgit tout à coup, alors qu’on pensait qu’il avait perdu leur trace.

Alors, elle plonge dans le jardin…

Mais non, au tout début de l’histoire, en fait, juste avant ce chapitre-là, il y a le jardin qui se réveille d’un très long sommeil. Quelqu’un arrive… quelqu’un qui va ramener la vie, qui va tout changer et peut-être, les préserver du désastre qui se prépare…

Et les deux histoires se tissent ensemble. Les aventures de Violette dans ce jardin peuplé de créatures extraordinaires, un jardin qui semble ne pas avoir de fin, où les herbes mouvantes forment un océan, où les taupes donnent des conseils, où les jardiniens veillent sur les prairies et où rôdent les loups…

Et puis, la vie au dehors, les secrets de famille cachés dans une boîte de photos, la nécessité de faire face, les peurs qui s’incrustent et la possibilité de se libérer du mal qu’on pu nous faire…

Le lecteur adulte va voir tout ça. L’enfant, peut-être pas, ou alors à sa manière, subtile, profonde, qui comprend que l’imaginaire et la réalité ne sont jamais loin l’un de l’autre…

C’est un très beau livre, à offrir à un enfant, à lui lire, ou à lire pour soi…

Un beau livre aussi par son format, son beau papier, la couverture au carton texturé, rehaussé de dorures et de touches de couleur…

Le tome 2 (suite et fin de celui-ci) vient de sortir, mais le tome 1 pourrait presque s’achever comme ça, sur une fin ouverte à tous les imaginaires…

Un beau livre à conseiller à l’approche de Noël, vraiment…

Pour les enfants – l’éditeur conseille à partir de 10 ans, c’est un gros livre donc pour les bons lecteurs… mais très accessible à mon avis plus jeune, si on aime se plonger dans des gros livres…

Mais sans en priver tous les adultes qui ont gardé une âme d’enfant et l’amour des contes, des arbres et de la magie cachée au creux des jardins sauvages…

Cosy mystery, cosy crime… Agatha Raisin vs Les détectives du Yorkshire

Ces derniers temps, les journées ont été tellement remplies par ma vie professionnelle (dont je ne parle pas sur le blog, je sépare toujours les deux) que j’avais bien du mal à écrire, et même à lire… Après une journée riche en travail et en tensions (même si c’est pour la bonne cause), j’avais envie de quelque chose de facile, de léger, une lecture doudou quoi…

Ma deuz’ vous dirait « c’est quand même bizarre, de lire des histoires avec des meurtres, pour se détendre »… mais en fait, c’est ce que j’ai fait. Je me suis plongée dans un genre que je ne fréquente pas d’habitude : le cosy mystery (ou cosy crime, mais vous avouerez que le nom est un peu paradoxal !).

L’an dernier, à la même période (décidément !), j’avais déjà lu un titre du genre… ça avait été une petite déception. L’intrigue n’était pas renversante, les personnages ne m’avaient pas séduite plus que ça… bref, je n’en avais par parlé ici.

Là, mes deux tentatives ont été plutôt sympathiques… et si vous êtes, vous aussi, « sous la vague » comme on dit, elles vous distrairont sans doute !

Aucune originalité dans mes choix… j’ai commencé par Les détectives du Yorkshire.

Côté ambiance, tout est réuni pour un cadre cosy : le petit village anglais, son pub, son salon de thé, ses fermes et ses collines pittoresques… ses intrigues, ses potins et les histoires de famille.

Deux personnages vont s’y rencontrer (c’est le premier tome). Delilah, dynamique jeune femme, informaticienne talentueuse, fraîchement divorcée et à la tête de l’Agence de Rencontre des Vallons (A.R.V.). Et Samson, policier londonien qui revient au pays pour fuir… on ne sait pas encore quoi, et qui ouvre l’Agence de Recherche des Vallons (A.R.V.).

Les deux dans le même bâtiment. On peut dire que ça ne commence pas très bien pour eux (ça commence même de manière assez explosive !), d’autant plus que tout le monde semble fâché avec Samson depuis son départ, des années plus tôt.

Une série de meurtres liés à l’A.R.V. (l’agence de rencontres) sur laquelle enquête l’A.R.V. (l’agence de recherche) va les obliger à collaborer.

Alors, tous les ingrédients du genre sont réunis : un peu de policier, de l’humour, le décor anglais… Ça se lit tout seul, et j’ai passé un excellent moment ! L’auteur s’amuse à ne pas nous donner toutes les réponses sur le passé de ses personnages ; c’est un premier tome, qui donne bien sûr envie de connaître la suite. J’avoue que je lirais bien le tome suivant, pour voir, si l’occasion se présente (quitte à la provoquer un peu ?).

Deuxième titre, sur ma lancée, encore moins original : Agatha Raisin. Plus précisément le premier tome : La quiche fatale (rien que le titre…).

La série en est quand même au tome 29, ce qui force le respect…

On y découvre donc Agatha Raisin, personnage haut en couleur qui prend une retraite anticipée dans le village de ses rêves, après une vie professionnelle trépidante dans les relations publiques.

Là encore, il y a un petit village anglais de carte postale, un pub, des potins… et un meurtre.

Commis avec une quiche qu’Agatha est sensée avoir confectionnée (alors qu’en vrai, elle a triché et l’a achetée dans un magasin londonien, pour gagner un concours de quiche). Heureusement, d’ailleurs, qu’il y a un meurtre, parce qu’Agatha menace de mourir d’ennui dans sa vie rêvée…

Là encore, on n’est pas dans le thriller : l’enquête est un prétexte à suivre notre héroïne dans ses tribulations, entre concours de quiche et concours canin, voisine jalouse et soirée des dames de la paroisse…

Là encore, j’ai passé un bon moment. Et tout au long de la lecture, j’ai eu une furieuse envie de manger une quiche aux épinards (effet secondaire ?). Je comprends le succès de la série – et on sent tout le potentiel de l’installation du nouveau voisin, extrêmement séduisant et célibataire, qu’Agatha espère bien conquérir sans penser à l’effet que ses excentricités et ses aventures d’enquêtrices peuvent avoir (le pauvre considère son étrange voisine avec beaucoup de perplexité, mais pas mal de curiosité, il faut bien le dire…).

Verdict ?

Je crois que mon cœur balance pour le Yorkshire… Je me suis davantage attachée aux personnages… ou alors, tout simplement, c’est le premier des deux que j’ai lu et mon envie de cosy crime était un peu passée ?

À voir pour la suite, le premier tome de ces séries que je croiserai à la bibliothèque. 😉

Et vous, est-ce que vous avez testé le cosy mystery ? Laquelle de ces deux séries avez-vous préféré ? Et sinon, vous avez des idées de titres dans le même genre (pour mes soirs d’après journée chargée/remplie/stressée) ?

M.C. Beaton, l’auteur d’Agatha Raisin, décrit son héroïne par un « si elle était… » en français, avec un accent merveilleux… Irrésistible.

Lectures d’été

Deux livres très différents dont j’ai envie de vous parler… Leurs points communs ? Ils étaient dans mon sac pour les vacances. 😉

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Vango, de Timothée de Fombelle : un grand (et gros) roman d’aventure, avec du mystère, des rebondissements, de beaux personnages… Il est écrit par Timothée de Fombelle et il n’y a pas besoin d’en dire plus : on sait qu’on va être embarqué, ému, dépaysé, qu’il y aura du sens, du suspens, de l’espoir…

On y découvre Vango, orphelin au passé mystérieux, échoué un jour sur une plage sur une île de Sicile, accompagné par une femme qui a tout oublié sauf qu’elle est sa nourrice, et qui parle l’italien, le français, l’anglais, le russe ou le grec… aucun indice sur leur pays d’origine, aucun indice tout court à part un mouchoir brodé…

On est à la fin des années 30, on fait le tour du monde en dirigeable, les uniformes nazis envahissent l’Allemagne, les jeunes femmes conduisent des voitures à toute allure sur les routes d’Écosse, quelques amis rêvent de maintenir la paix malgré tout… et Vango est poursuivi par des personnages mystérieux, qui veulent sa mort sans qu’il puisse comprendre pourquoi…

Ce premier tome s’arrête sur quelques révélations et encore plus de suspens.

Il a été dévoré très rapidement par mes deux miss de 16 et 13 ans, et leur frère de 11 ans va forcément adorer aussi ! Moi, je l’ai lu tout aussi vite mais je fais une pause entre les tomes – après avoir vérifié que le tome 2 commence par un petit résumé… idéal pour moi qui ne peut (presque) jamais enchaîner les tomes d’une même série.

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Kill the Indian in the child, d’Élise Fontenaille : un roman très court, percutant, sur un sujet très dur, inspiré d’une histoire vraie.

Au Canada, jusqu’au milieu des années 90, les jeunes indiens étaient obligés d’aller dans des pensionnats destinés à les « rééduquer », faire disparaître tout ce qui était indien en eux pour en faire de « vrais occidentaux ». J’avais déjà entendu parler de ces pensionnats, et des dégâts terribles qu’ils ont pu faire, créant des générations de déracinés, n’appartenant vraiment à aucun monde, sans repères… Je n’avais pas conscience par contre des sévices terribles qui avaient pu être commis dans ces établissements tenus par des religieux. Le livre nous les fait découvrir, aux côtés du jeune Mukwa (mais pas question de l’appeler comme ça, là-bas, ce sera « numéro 15 »). Et même si certaines choses sont suggérées, c’est très (très) dur…

C’est très bien écrit. La forêt, la vie sauvage, les murs du pensionnat, l’hypocrisie des uns, le sadisme des autres… On est plongé dedans, sans filtre. En même temps, une touche de fantastique vient transfigurer l’histoire, la rendre plus supportable et l’emmener sur un autre registre…

On en sort bouleversé et un peu sonné.

Un beau livre, à réserver aux adultes et aux ados les plus grands : ma miss de 16 ans l’a beaucoup aimé, mais je ne suis pas sûre de le proposer à sa sœur de 13 ans tout de suite… Même si elle a déjà entendu parler de sujets tout aussi difficiles, c’est autre chose de les lire décrits par des yeux d’enfant…

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Les lectures de vacances ne sont pas finies… je vais pouvoir aller reremplir mon sac ! 🙂

Instagrammable – Éliette Abécassis

Difficile de faire preuve de recul quand il s’agit des réseaux sociaux, que ce soit sur la manière dont nous les utilisons ou ce que nous voyons autour de nous… Bien sûr, « ils ont envahi notre vie », « ils sont partout »… On en parle, on commente… mais ce qu’on en dit, est-ce vraiment vrai ? Est-ce qu’on ne reste pas un peu à la surface ?

Je me souviens, en vacances, de cette (très jolie) jeune fille qui brandissait fièrement une barbapapa dans la rue, telle la statue de la liberté… un (ou une) ami(e), téléphone en main, immortalisait l’instant… Puis, la jeune fille regardait l’écran, échangeait quelques mots, reprenait la pose…

A-t-elle finalement mangé sa barbapapa ? La photo a-t-elle été retouchée, filtrée, partagée, publiée ? Qu’est-ce qui se joue vraiment dans cette petite scène, qui paraît un peu absurde regardée de l’extérieur mais que les protagonistes trouvent sans doute parfaitement naturelle ?

C’est un peu à tout ça que s’attaque Éliette Abécassis dans Instagrammable. Les réseaux sociaux, les réputations qui s’y font et s’y défont, les petits mensonges, les sentiments sincères ou surjoués, la vie à travers un filtre… On y suit des lycéens, mais aussi quelques parents (pas forcément plus au clair sur leur relation avec les réseaux sociaux) au sein d’une histoire mi-comédie mi-drame, acide, sans complaisance…

La quatrième de couverture parle de « Liaisons dangereuses à l’ère d’Instagram » et c’est sans doute le coup de génie du livre, d’avoir rapproché la superficialité de notre époque de celle des salons du XVIIIème siècle, où rien n’est pire que perdre sa réputation et où on rencontre les manipulateurs les plus cyniques comme les jeunes gens les plus candides… C’est un des petits plaisirs du livre de trouver ces rapprochements, des résonances, qui font de nos questions contemporaines des sujets intemporels…

Le livre est bien écrit, l’histoire bien montée, on a envie de connaître la suite et il se lit d’un trait. Pourtant, je l’ai refermé avec l’impression que quelque chose aurait pu aller plus loin, plus profond peut-être… Comme si tout cela était décrit un peu « de l’extérieur », n’avait pas réussi à me faire vraiment entrer dans la tête de ces ados pris dans les méandres des relations virtuelles. Avec le sentiment de ne pas avoir perçu « de l’intérieur » ce qu’Instagram représentait vraiment pour eux. Alors que, d’un autre côté, je suis immédiatement entrée dans la tête des parents – ah ! la réunion parent-professeurs sur le labyrinthe de Parcours Sup… ça sent vraiment le vécu ! Et que les regards multiples posés sur les parents par leur ado, leurs relations adultes, étaient si réussis…

Est-ce que c’est parce que j’ai des ados à la maison que je n’ai pas reconnu leur manière de penser, de parler ? Ma miss de 16 ans, qui l’a aussi lu d’une traite, a protesté que les ados (elle, ses amis) ne sont pas comme ça. Et précisé que telle scène, présentée comme instagrammable, l’était à une époque mais ne l’est plus maintenant… tout évolue si vite sur les réseaux sociaux…

Alors, le roman qui dira tout d’Instagram n’a sans doute pas encore été écrit… mais Instagrammable est plus qu’une tentative, plutôt une étape, un premier discours… Intéressant à lire et encore plus à discuter et commenter (on en a bien parlé en famille !).

Vous me direz, si vous le lisez, ce que vous en avez pensé ?

(en photo, en haut de l’article, un homard brodé hautement instagrammable… ou pas ?)

Une fille dans la foule – Charlotte Bousquet

C’est un petit livre glissé dans mon sac, juste avant de partir, sur les conseils de ma grande… Il n’avait pas l’air trop long, je cherchais une lecture facile… pourquoi pas ?

Finalement, il est passé de main en main pendant ces vacances où, décidément, on aurait dû prendre plus de livres (les belles heures de lecture, avant ou après la plage, au chant des cigales… le bonheur, quoi !).

Première surprise : c’est un livre illustré. Ou plutôt, c’est une histoire avec des dessins. Parce que Roxane dessine. C’est elle qui raconte, sa vie de lycéenne de terminale, sa meilleure amie qu’elle suit sans trop savoir où est sa place, ses questions, ses doutes…

Charlotte Bousquet la fait exister, vraiment. C’est une vraie ado d’aujourd’hui, dont les copains participent à des marches pour le climat ou militent sur internet. Mais c’est surtout une vraie ado tout court, qui ressemble à l’ado qu’on a été à une époque où il n’y avait ni marche pour le climat ni internet, à l’ado qu’on a gardé en nous, quelque part… Quelle est ma place dans le monde ? Qu’est-ce que je veux vraiment ? Qu’est-ce que j’ai en moi à exprimer, à faire, qui soit à moi et qui ne vienne pas des autres ?

Parce que ce n’est pas (pas vraiment) un livre sur le climat. Même si tout commence par une manifestation pour le climat… Ce jour-là, quelque chose arrive, qui casse, abîme, et va demander à Roxane de se reconstruire… L’histoire de Roxane est donc aussi l’histoire de ce chemin pour revivre, et (re)devenir soi.

J’ai lu ce livre d’un trait, le trouvant tellement plus juste que d’autres histoires d’ados que j’ai pu lire avant, loin des stéréotypes – c’est une vraie ado donc une vraie personne, et c’est sans doute pour ça qu’on peut s’y reconnaître, quel que soit notre âge…

L’alternance du texte et des dessins a un sens, ou plutôt, les dessins font partie du récit. J’admire l’auteur d’avoir su créer cet équilibre-là.

C’est un livre qui parlera aux ados, mais pas que, parce que quand on raconte la vraie vie, on peut toucher tout le monde… Et un livre tourné vers l’espoir (ça, ça fait du bien !).

Pour feuilleter le livre, c’est ici. 😉

Brèves de solitude – Sylvie Germain

C’est un petit bijou de littérature.

Chaque chapitre est comme une nouvelle, petite perle ronde, polie, brillante. Toutes ensemble, elles forment autre chose, se complétant, se répondant, faisant écho… enfilées sur un fil qui n’est pas tout à fait une histoire, qui serait plutôt un lieu, un moment particulier…

Ce moment particulier, ce sont les jours qui précèdent l’apparition du Covid, et les jours qui suivent ce basculement que chacun a vécu à sa manière. Mais le coronavirus n’est pas le sujet du livre. Ce dont parle le livre, ce sont les gens, ces personnes qui se croisent, se côtoient, se rencontrent parfois et rarement, se comprennent…

Le livre commence dans un square : quelques arbres, des bancs, des jeux pour enfant plantés dans un tapis de mousse en plastique de couleur vive. Des passants s’y arrêtent, s’y croisent, des enfants y jouent. Tour à tour, nous entrons dans la vie de ces personnages, les regards se croisent, on va derrière les apparences… C’est une petite humanité en miniature, prise dans un périmètre de quelques rues et en même temps, universelle.

Puis chacun se retrouve enfermé dans son appartement, toujours trop petit, dans ce quotidien sorti du flux normal du temps, ensemble sans être ensemble…

Sylvie Germain s’amuse à nous entraîner chez l’un, chez l’autre, à nous les faire découvrir sous un autre angle, un autre nom, lever des malentendus… C’est la fois rempli d’humanité et un peu triste, comme si l’espoir était parti et pas encore revenu…

J’ai beaucoup aimé ce livre, son écriture, l’assemblage des ses chapitres nouvelles, les échos et les correspondances, ce récit doux-amer qui vient toucher au cœur… Je me demandais si le confinement inspirerait des œuvres littéraires et à quoi elles ressembleraient… Brèves de solitude est une belle réponse.

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